smart data

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L’avènement du smart data, en opposition au big data, laisse entrevoir les possibilités d’un marketing one-to-one, orienté sur les besoins du consommateur.

Tous les jours, nous produisons une quantité infinie de données. Selon IBM, nous générons quotidiennement 2,5 trillions d’octets d’informations et 90% des données dans le monde ont été créées au cours des deux dernières années seulement! D’où proviennent-elles? Des échanges sur les réseaux sociaux, des formulaires en ligne à compléter, des capteurs GPS de nos téléphones portables et j’en passe. Ce volume, cette masse d’informations est appelée le big data.

Aujourd’hui, le big data est un enjeu théorique très important pour les marketeurs et particulièrement les responsables d’un site e-commerce. Mais la mise en pratique de ses promesses tardent un peu. Les technologies sont coûteuses et les compétences sont rares. Pour l’instant, seules les plus grandes entreprises du Web – Google, Facebook, Amazon et Apple – ont réellement développé de nouveaux services et produits grâce à l’analyse du big data.

La difficulté tient évidemment à la taille et à la versatilité des fichiers de données, qui deviennent obsolètes en quelques minutes! Le concept est à peine né que déjà, il y a overdose. Trop de données tuent les données, il faut repenser le modèle.

Le smart data pour éviter l’indigestion

[pullquote]Alors qu’on reproche au big data de créer des besoins inutiles, le smart data apporte au consommateur ce dont il a réellement besoin.[/pullquote]

Pour éviter de tomber dans l’excès inverse du « no data », il faut rendre les données générées intelligentes et les contenus qualitatifs. C’est l’avènement du smart data. L’objectif est de filtrer la pollution de données afin de ne retenir que les données de qualité, à réelle valeur ajoutée pour l’entreprise. Comment les sélectionner? La différence entre le big data et le smart data tient en la manière dont ils sont créés. En réalité, le big data devient du smart data quand il est produit de façon créative, originale.

Il convient aussi de questionner les données: sont-elles uniformes? Comment les analyser? Quelles leçons faut-il en tirer? Avec une étude fine des données les plus pertinentes, l’entreprise peut alors proposer des solutions, des réponses personnalisées pour chaque client. Alors qu’on reproche au big data de créer des besoins inutiles, le smart data apporte au consommateur ce dont il a réellement besoin.

Le marketeur peut construire une relation dans le temps, en connaissant réellement le contexte de ses échanges avec le client. Il identifie des personnas de plus en plus détaillés et organise des campagnes de marketing one-to-one: mails envoyés à une heure précise, notifications ciblées pour chaque utilisateur, page web de plus en plus personnalisée, rythme de communication optimal, etc.

Et vous? Pensez-vous que le smart data est l’avenir du marketing? 

Sources: Justin Ziegler dans le JDN et Francis Meleard dans Les Echos


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