auto-edition: 5 conseils

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L’auto-édition, la liberté d’écrire ce qu’on veut? Et de publier ce que l’on le souhaite? Oui, mais avec rigueur! Checklist et recommandations.


Auteur de fiction ou reporter en pleine réalisation d’un documentaire, les écrivains, blogueurs et journalistes sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l’auto-édition. Réduction des coûts et des intermédiaires, le procédé offre des facilités indéniables. Grâce à Internet, il est en effet possible de toucher directement son public sans passer par une maison d’édition. Quelques conseils stratégiques.

Dans auto-édition, il y a édition

[pullquote]N’oubliez pas de transmettre non seulement une histoire mais aussi une émotion. Et cela passe forcément par la qualité d’une rédaction châtiée.[/pullquote]

1. Soumettez votre texte à la critique

Même s’ils ne sont pas professionnels, demandez à quelques personnes choisies de relire votre ouvrage. Si possible, variez les profils, en faisant relire par quelqu’un qui se concentrera sur l’orthographe et par quelqu’un qui vérifiera plutôt la facilité de lecture, la logique des éléments, l’harmonie et la compréhension globale de l’histoire.

2. Habituez-vous à l’édition

Dès que possible, procédez à la correction du texte d’un ami ou d’un collègue. Proposez éventuellement vos services à des inconnus et apprenez ce rôle en dehors de vos propres écrits. Notez qu’il existe même des cours d’édition pour repérer les erreurs les plus fréquentes et apprendre à remanier un article, une nouvelle ou un roman avec le plus d’exactitude possible.

3. Effectuez plusieurs relectures

A l’affût des tics de langage, traquez les « alors », « en effet » et autre « par conséquent ». Tant que possible, remplacez les verbes être et avoir par des synonymes plus précis. Relisez l’orthographe mais aussi la cohérence, la concordance des temps. Vérifiez les phrases alambiquées, passez au peigne fin chaque mot, chaque marque de ponctuation.

Quand vous êtes dans le doute, ne remplacez pas par un mot ou une formule simplifiée, mais enrichissez au contraire votre texte, votre vocabulaire. Travaillez vos figures de style, sans alourdir la rédaction. N’oubliez pas de transmettre non seulement une histoire mais aussi une émotion. Et cela passe forcément par la qualité d’une rédaction châtiée.

Proposez une « expérience » à vos lecteurs

4. Pensez à vos lecteurs, à vos spectateurs

Ayez une vue aérienne de votre histoire: les scènes sont-elles suffisamment liées les unes aux autres? Les personnages sont-ils bien décrits? L’intrigue est-elle bien amenée? Le message principal est-il clair? Il s’agit à ce stade de vous concentrer sur la séquence narrative de votre ouvrage. Vous pouvez déjà soumettre votre livre au jugement du public en proposant des extraits sur votre blog. Autre option, scindez votre texte en plusieurs parties, à publier à la manière d’un feuilleton et donnez la parole à vos lecteurs.

5. Souciez-vous de la mise en forme

Dernier point, l’homogénéité de vos formats éditoriaux. Soyez attentif aux abréviations, aux majuscules, aux mots en italique ou entre guillemets. Contrôlez la cohérence entre les titres, intertitres, chapeaux, les tirets. Vérifiez que toutes les expressions soient formatées de la même façon, les mots dans une langue étrangère, etc.

Et voilà, il ne vous reste plus qu’à poster votre écrit sur le Web ou à l’imprimer… Vous avez déjà auto-édité un livre ou un texte? Partagez votre expérience avec nous!


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