Bite & Snack: le régime de consommation mobinaute

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Le régime de consommation mobinaute? Ils picorent plus que les internautes, surfent moins longtemps, mais grignotent plus. C’est ça le media snacking.

Sur le site Web du Figaro, l’internaute moyen consomme pas moins de 16,59 minutes de contenu, contre 3,27 minutes sur la version mobile. Pendant ce temps, cependant, le mobinaute amateur du Figaro consulte en moyenne 6,9 pages contre 4,4 pour l’internaute.

Les études et les données des grands éditeurs du marché mobile français le confirment donc: les mobinautes sont des picoreurs. Mais plus attentifs.

[pullquote]Sur le site Web du Figaro, l’internaute moyen consomme pas moins de 16,59 minutes de contenu, contre 3,27 minutes sur la version mobile…[/pullquote]

Une nouvelle industrie du divertissement

Dans le métro, devant la machine à café, sous l’Abribus, aux toilettes, pendant le tunnel publicitaire, une nouvelle génération de contenus vient divertir les consommateurs d’information.

C’est ce qu’on appelle le media snacking. Les grands éditeurs qui ont pris possession de l’espace d’information mobile l’ont compris: il faut offrir des contenus qui sont faits pour remplir, ci et là, quelques minutes de temps.

Que ces contenus aient pour but d’informer, de fidéliser, de socialiser ou de divertir, le media snacking a conquis une place parfaitement légitime. D’ailleurs, il ne remplace pas la consommation traditionnelle des  contenus, il la complète. De la même façon qu’on mange un snack entre les repas.

Le microcontenu, aliment de base dans la consommation mobinaute

A l’instar des bonnes pratiques rédactionnelles pour un écran desktop, l’écriture mobile doit être adaptée à ce mode de consommation propre au media snacking.

En d’autres mots, ce sont surtout les microcontenus (titre et chapô + lien hypertexte) qui doivent être soignés aux petits oignons. Or ces microcontenus existent dans tous les médias: clip vidéo, bande annonce, petite annonce, générique, S.M.S., index ou tables des matières, quatrième de couverture, etc.

Dans la presse écrite, le terme microcontenu est utilisé pour décrire les zones d’accroches, c’est-à-dire des textes courts, voire quelques mots ou une expression introduisant un contenu éditorial, appelé le macrocontenu. Typiquement, donc, ce bite&snack propre à la consommation mobinaute.

Quelle recette pour cette consommation mobinaute particulière?

Attrait et utilité du titre et du chapô, voilà la recette miracle pour une expérience de lecture mobile réussie.

Le rôle des microcontenus est de donner un maximum d’information en un minimum de mots. Comme le Mini Mir « mais il fait le maximum ».

Les microcontenus doivent à la fois informer, inciter, convertir. Et ils doivent, bien évidemment, transmettre le plus fidèlement possible la portée du corps de texte « derrière ».

Les titres sont, en moyenne, lus cinq fois plus que le reste du contenu. Non seulement, ils offrent un premier niveau de lecture, mais ils permettent aussi de structurer vos pages et vos contenus éditoriaux.

Les chapeaux et accroches sont lus entièrement par la grande majorité des internautes (95% selon des études d’eye-tracking). Ces éléments doivent être à la fois autonomes (pour être compris instantanément, hors contexte, sur une page liste ou d’orientation, par exemple) et solidaires des macrocontenus auxquels ils réfèrent (pour assurer la fluidité et le développement logique du propos).

Et vous, quels sont vos conseils pour élaborer un régime sain de consommation mobinaute?

 

 


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