Consommation de contenu et inconscient sélectif des consommateurs

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Une nouvelle étude d’Outbrain s’intéresse à la consommation de contenu, et les facteurs inconscients qui suscitent la confiance et incitent au clic.

Commandée par Outbrain et réalisée par Opinion Matters auprès de 1 000 internautes français, une nouvelle étude se penche sur les comportements de consommation du contenu en ligne. Ou plus exactement sur « L’attrait inconscient du consommateur pour le contenu ». L’étude s’intéresse ainsi aux phénomènes de l’abondance publicitaire, de l’infobésité et de leur corollaire, à savoir l’attention sélective des consommateurs.

La consommation de contenu profite aux marques

Quelque 4 heures par jour, c’est le temps moyen par jour consacré à la consommation de contenu en ligne, sous tous les formats et dans tous les environnements. Dans la masse des contenus disponibles, ce sont les marques qui tirent clairement leur épingle du jeu. En effet, les contenus qui suscitent le plus d’intérêt sont les contenus informatifs ou divertissants créés par les marques (36 %) avant les médias (35 %) !

Une explication ? Les entreprises et les annonceurs ont une longueur d’avance pour concevoir des contenus personnalisés multicanaux et optimisés pour une bonne expérience utilisateur. Ce sont aussi les marques qui suscitent le plus de confiance : si elles sont familières, leurs contenus arrivent en tête (81 %) devant les recommandations des médias traditionnels (78 %) ou les contenus partagés par des amis sur les réseaux sociaux (71 %).

Les contenus suggérés (et bien référencés) ont la cote !

L’autre constat intéressant de cette étude peut se résumer en un seul chiffre : 40 % des contenus consommés quotidiennement ne sont pas activement recherchés ou sollicités, mais suggérés. Le consommateur est prompt à cliquer et à accorder sa confiance à des contenus qui leur sont recommandés. Information de qualité (53 %), découverte de nouveaux produits (44%) ou inspiration (44 %) : le consommateur est plutôt ouvert et répond positivement pourvu que les suggestions de contenus soient ciblées et personnalisées.

Et Google dans tout ça ? Comme les marques, les moteurs de recherche se défendent plutôt bien en termes de notoriété et de considération.  En effet, les premiers résultats de recherche suscitent davantage de confiance auprès de l’internaute (32 %), devant les médias traditionnels (24 %) et les réseaux sociaux (26 %).

Conclusion ? Dans l’inconscient du consommateur, l’émetteur comme le canal diffuseur de contenu ont un impact important. L’internaute accorde volontiers sa confiance aux marques connues, mais aussi aux contenus qui leur sont suggérés selon leurs centres d’intérêt. Au bon endroit, au bon moment, à la bonne personne reste l’adage pour faire performer des contenus en ligne.

Pour en savoir plus, retrouvez les résultats complets de l’étude.


Commentaires

  1. Bien détaillé comme article. Je pense qu’il faut travailler et miser sur un contenu unique et pertinent pour optimiser les chances d’être ne première page sur es moteurs de recherche en matière de référencement.

    1. Vous avez bien raison, Raymond ! Au final, on pourrait même dire que c’est l’utilisateur qui classe les contenus dans Google.

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