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Le critère de « linkage » devient de plus en plus important dans le domaine du référencement. Pour les robots qui scannent vos pages et les indexent, c’est un véritable must. Si vous êtes en mesure de collecter, en plus de votre propre contenu, d’autres informations similaires… c’est le signe d’une expertise globale.

Alors que les standards de l’écriture Web proscrivent énergiquement la présence de liens dans le texte, les spécialistes du référencement, eux, vont dans le sens contraire. Cela fonctionne un peu comme pour les images : le contexte textuel disposé autour d’un élément accroît et maximise son rendement.

Compromis entre webwriting et SEO…

Il existe un moyen pour satisfaire webwriters et référenceurs. La « solution » consiste à contrebalancer le manque à gagner des liens dans le contenu par un autre critère de valorisation. En d’autres mots, il s’agit de rassembler les liens sur la page en les regroupant dans une zone précise (et de préférence toujours au même endroit sur toutes les pages). On pourrait, par exemple, créer une liste de liens en fin de texte, en valorisant les liens par une des balises hiérarchiques vues précédemment. Pourquoi pas la liste à puces, par exemple ? Une autre options consisterait à rassembler les liens dans un encadré en haut à droite des pages de contenus.

Titrez vos liens

Le titre donné à un lien peut influencer, non seulement le positionnement d’une page, mais aussi la requête via laquelle elle sera retournée. De cet état de fait, est d’ailleurs né un mouvement, le Google Bombing.

Il fut un temps où, lorsque vous tapiez, par exemple, « miserable failure » dans Google, vous aviez immanquablement la biographie officielle de George W.Bush en tête de la liste de résultats.

Entre-temps, Google est parvenu a minimisé l’impact de ces Google Bombs, en apportant quelques modifications minimes à ses techniques d’analyses.  Ces phénomènes problématiques ont donc été neutralisés. Il n’empêche : donnez un titre explicite à vos liens. Sinon, vous paralysez l’impact dans les moteurs de recherche. Ayez toujours en tête que ceux-ci ne mangent que du texte et du contenu !  Évitez donc les liens creux de type « Cliquez ici ».

Liens rapides


Commentaires

  1. Sans dit :

    http://www.google.fr/search?q=trisomique

    Cela fonctionne toujours, c’est juste une question de filtres humains effectués par Google

  2. Muriel Vandermeulen dit :

    @ Sans : merci pour la démonstration.
    @ Laurent : je ne me suis peut-être pas bien fait comprendre. Néanmoins entre ceci : http://www.ulb.ac.be/cal/mouvement/cal/cal.html et ceci
    http://www.ameli.fr/professionnels-de-sante/medecins/index.php et ceci (surtout le bloc « En savoir plus ») http://www.ameli.fr/assures/adresses-tarifs/professionnels-de-sante.php , y a pas photo en termes de lisibilité. Evidemment, il y a les entre deux : un bloc avec liens internes ou externes en sidebar, et quelques (je dis bien quelques liens dans le texte même… Genre : http://www.avocat.be/l-avocat/et-si-ca-se-passe-mal,fr,26.html). Qu’en penses-tu ?

  3. laurent goffin dit :

    Y’a pas à être pour ou contre car le lien hypertexte dans le contenu est la base même du web et toute sa beauté. Donc c’est POUR quoi qu’il arrive.

  4. Arnaud BRIAND dit :

    Bonjour et merci pour ce post,
    J’avoue ne pas comprendre « Alors que les standards de l’écriture Web proscrivent énergiquement la présence de liens dans le texte .. » car Le Web est par nature hypertextuel. Alors, évidemment, il ne faut pas abuser sur leur nombre, et se poser la question de sa propre valeur ajoutée dans un segment de texte, seulement il me semble au contraire que le lien dans les contenus, que l’on nomme parfois « lien éditorial », est un MUST. Je rejoins Laurent Goffin. Le libellé du lien doit être travaillé comme un titre, il est très important, notamment si nous voulons qu’il soit explicite, de cette manière, si un utilisateur non-voyant décide de lister l’ensemble des liens sans le contexte autour (via son aide technique), alors la destination d’un lien est compréhensible.

  5. Muriel Vandermeulen dit :

    @ Arnaud

    Merci pour ton commentaire et bravo pour ton excellent post de novembre dernier sur l’hyperlien. Comme répondu à Laurent, je préfère nettement un système du type http://www.ameli.fr/professionnels-de-sante/medecins/index.php
    qu’un texte émaillé de liens genre ceci : http://www.ulb.ac.be/cal/mouvement/cal/cal.html .
    Sinon, cela me semble évident que l’hyperlien est l’essence du Web et que chaque page Web doit posséder des liens (internes et externes) et des CTA.

  6. AxeNet dit :

    Tout comme Arnaud, je ne comprends pas “Alors que les standards de l’écriture Web proscrivent énergiquement la présence de liens dans le texte ..”
    J’ai toujours pensé le contraire. Auriez-vous une source ?

    J’avoue toutefois que votre exemple ulb.ac.be est extrême et plutôt désagréable pour l’internaute. Des styles plus appropriés pour les liens et le regroupement de certains d’entre eux seraient sans doute plus judicieux.

    De là à dire que « les standards proscrivent » ???

  7. Raphael dit :

    Étonnant, non : tout le monde (parmi les commentateurs, donc parmi les lecteurs…) a relevé ce petit début de phrase « Alors que les standards de l’écriture Web proscrivent énergiquement la présence de liens dans le texte ». Eh bien moi aussi, j’ai bondi !

    Pour mémoire, si vous vous rappelez de l’origine de l’hypertexte (http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypertexte#Histoire ), il s’agit en premier lieu de sortir de la lacture séquentielle du texte. A lire votre billet, on devrait « revenir en arrière » pour recommencer à lire séquentiellement… Paradoxal, ce futurisme archéologique 😉

    En fait, je crois que vous confondez 2 choses : la présence de liens et la lisibilité du contenu. Il existe un élément technique qui permet, justement, de ne pas avoir ce genre de dilemme : les feuilles de style.

    Inutile de mettre pour la ennième fois le lien vers le « Centre d’Action Laïque », je l’ai visité et je reprocherait a (l’auteur de) cette page 2 choses :
    1- de ne pas avoir utilisé de styles pour rendre les liens moins pénibles (moins intrusifs)
    2- d’avoir utilisé des liens à tort et à travers (à mon humble avis), là où ce n’était pas justifié ni franchement nécessaire.

    Il existe même une autre approche : faire un changement de style en fonction de là où se situe la souris : hors du texte, les liens sont invisibles (le texte n’a aucune marque visible de liens), et lorsque la souris se trouve sur un des paragraphes du contenu, alors les liens deviennent apparents. Inconvénient : non standard dans les pratiques de navigation web, donc pas mal de visiteurs vont « passer à côté » des liens…

    Quoi qu’il en soit, la tendance n’est pas à retirer les hyperliens du contenu, ne vous déplaise, car justement le web sémantique va ajouter de plus en plus d’information au contenu lui-même. Bon, ok, ces informations ne devraient pas (espérons-le) venir surcharger visuellement la page, mais en tout cas, le contenu va s’enrichir, là où vous proposez de l’appauvrir.

    Allez, je vous parlais d’une solution technique pour faire apparaître/disparaître les liens en fonction de la position souris ; on peut aussi utiliser cette approche pour générer automatiquement un bloc (par exemple qui se placerait à droite du contenu comme sur le site Ameli). Par exemple, sur Wikipedia, c’est un tel système qui est utilisé pour générer automatiquement la table des matières de chaque article : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vim_(logiciel) (regardez le «sommaire»).

    Peut-être que dans les années à venir, on va prendre de nouvelles habitudes de navigation par une page web donnée : sans lien, avec lien placés volontairement par l’auteur ou avec liens automatiques, par exemple placés par des « agents » (peut-être « intelligents », soyons futuristes ! :-).

  8. Muriel Vandermeulen dit :

    @ Raphaël : merci pour votre intervention, Raphaël. Je précise juste que je ne dis rien d’autre que vous. Ce que proscrivent bel et bien les ergonomes du contenu, c’est ce que vous reprochez vous-même à l’exemple du Centre laïc :
    1- de ne pas utiliser des styles pour rendre les liens moins intrusifs
    2 – d’utiliser des liens à tort et à travers (dans le corps du texte).

    Par contre, je ne suis pas preneuse des hyperliens non repérables au premier balayage de l’écran. Devoir parcourir l’écran à la recherche des liens qui surgissent au passage de la souris m’évoque toujours un laborieux cache cache. Je pense qu’un des principes premiers sur une page Web c’est de donner immédiatement l’accès à la profondeur de l’information.

    En conclusion, mon propos n’est aucunement de retirer les hyperliens du contenu. Je le répète une fois encore: je suggère surtout d’organiser de manière ergonomique et esthétique les textes et les hyperliens associés à ces textes sur les pages de contenu.

    Comprenez-donc moi bien : je ne veux pas appauvrir les pages de contenu (j’estime d’ailleurs qu’à ce jour, une page web sans liens internes ou externes n’est pas une page web : le web est un média de l’action et de l’interaction).

    D’ailleurs, votre exemple Wikipedia est excellent et illustre parfaitement mon propos : des liens internes (ancrages) et une sidebar avec des liens externes ainsi qu’un pied de page avec des liens externes (littéralement indiqués comme tels du reste) également.

    Mais, vous avez raison sur un point: je me suis certainement mal exprimée pour que ce billet suscite autant de commentaires. 😉

  9. Eve Demange dit :

    Bonjour Muriel,
    Et contente de vous lire à nouveau 🙂 Bonne année 2009 à vous !

    Et bien moi aussi, j’ai bondi à la lecture de votre phrase : »Alors que les standards de l’écriture Web proscrivent énergiquement la présence de liens dans le texte”. Et je me suis demandé : où avez-vous lu ces recommandations ?

    Le référencement a valorisé les liens mais bien avant la naissance de Google, ils étaient déjà extrèmement utiles pour les internautes. L’ergonomie éditoriale de l’encyclopédie wikipédia elle-même est construite sur ce modèle de liens émaillés dans le texte, voir pour exemple : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypertext_Markup_Language Et cela fonctionne très bien, c’est même complètement addictif comme principe, on ne peut plus s’arrêter ! Aufeminin a également exploité ce système à fond dans ses dossiers où l’on peut cliquer sur des mots et naviguer selon ses besoins. Ce système est extrêmement profitable car il génère un nombre élevé de clics.

    Je pense au contraire qu’il n’y a pas assez de liens dans les textes actuellement et que cette pratique doit absolument être renforcée.

    Il est possible d’ajouter des liens bien intégrés dans les textes web, sans forcément souligner les mots, ce qui est terrible pour la lecture comme vous le suggérez dans votre exemple et comme l’a démontré l’étude Eyetrack III du Poynter Institute. http://www.poynterextra.org/eyetrack2004/main.htm

  10. Muriel Vandermeulen dit :

    @ Eve (et aux autres qui me demandent mes sources) : je promets de retrouver bientôt quelque source qui soutient ma réflexion.

  11. @ Eve : Bonjour, d’abord 😉 Ensuite…
    J’ai le sentiment que Wikipedia reste un cas assez particulier. Souligner les liens d’une encyclopédie ou d’un dictionnaire en ligne fonctionne parfaitement bien, car nous sommes sur un outil de définition, par définition. En revanche, dans beaucoup d’autres contextes, il me semble qu’isoler les liens du reste de l’article (zone « pour en savoir plus »), comme Muriel le recommande, me paraît préférable. Aussi bien pour faciliter la lecture, sans digression perturbante, que pour organiser les liens de manière structurée et logique.

  12. Muriel Vandermeulen dit :

    J’espérais bien que Jean-Marc nous livre son avis éclairé sur la question. Et je l’en remercie. Je pense, en effet, que les wikis répondent à des règles particulières, de même que les dictionnaires en ligne de manière générale. On constatera cependant que Wikipédia, conscient des risques, a prévu un index sous la forme d’ancres et un bloc latéral de liens externes. C’est déjà pas mal.

  13. Arnaud BRIAND dit :

    @ Muriel et @ Jean-Marc, Bonjour,
    Je viens de lire le post de Gerry McGovern sur http://www.gerrymcgovern.com/nt/2009/nt-2009-04-13-web-headings-links.htm et il va aussi dans votre sens, pas de lien dans un texte, mais des liens de préférence situés à la fin, car il estime que les liens éditoriaux rendent la compréhension du texte plus difficile, ainsi que la signification du lien, sa cible (purpose).

    J’avoue ne pas accrocher terriblement. Je me souviens d’un commentaire sur epokhe qui évoquait la nécessité de soigner ses titres de la même manière que ses liens. Et, Amélie Boucher de rajouter que le plus difficile, ce n’est pas le versant physique du lien, mais le versant mental, sa signification, fondamentale, et chère à Nova Spinack, fondateur de Twine. Du coup, si le lien est travaillé finement, pourquoi serait-il non compréhensible ? Pourquoi rendrait-il le segment de texte plus difficile à comprendre ?

    Le lien fait encore parler de lui. Gerry McGovern n’est pas pour, par contre Jakob Nielsen semble l’approuver (cf. son livre « Priorité à la simplicité »).

    Je ne sais plus quoi penser 🙂 Disons que Nancy Huston évoquait George Sand dans son livre « Professeurs de désespoir » en la citant : « L’homme n’est ni bon ni mauvais, il est nuance. La nuance, qui est le but ultime de l’art ».

    Est-ce que le lien est un art ? Et, que donc, sa nature sera sources de multiples interprétations. La mienne sera celle de penser aux utilisateurs non-voyants qui liront les liens sans le texte autour.

    A très bientôt ! J’adore votre blog.

  14. Muriel Vandermeulen dit :

    @ Arnaud: Merci Arnaud, pour ton intervention. Lorsque j’ai publié ce billet, j’ignorais que je susciterais un tel débat. Du reste, je n’aime pas prêcher pour prêcher et je suis donc heureuse de voir que ces débats restent entiers et que les spécialistes en discutent ensemble.

    Je répète que mon intention n’est absolument pas de supprimer l’hyperlien, mais bien de trouver un compromis entre convivialité de consultation, référencement de la page et balayabilité des contenus.

    Je vais assister à la conférence de Gerry McGovern la semaine prochaine. Peut-être que je trouverai la réponse ce jour-là, mais je crains que non. Car, une fois de plus, je pense qu’il n’y a pas de recette universelle. Vous citez Nancy Huston, que je paraphraserais: tout est nuance.

    Bonne continuation et merci pour le compliment,
    Muriel

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