Écrire pour le web, c’est associer l’hypertexte et l’hypermédia

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Écrire pour le web, c’est adopter un style d’écriture proche du multimédia, qui se caractérise par l’hypertexte et l’interactivité. 
Combien de pages Web ne comportent ni hyperlien interne ou externe, ni image animée ou non? Et sont conçues comme des instances déclaratives, sans aucune invitation, incitation, ?…

On distingue deux types composantes éditoriales sur le média Internet : l’hypertexte et l’hypermédia. Ces deux composantes supposent une lecture ou une utilisation non linéaire de l’information. Plus exactement, la construction de l’information digitale est par nature non «unilinéaire» : plusieurs parcours de lecture sont possibles.

[pullquote]Définissons ces deux notions: Hypertexte : « Présentation de l’information qui permet une lecture non linéaire grâce à la présence de liens sémantiques activables dans les documents »

Hypermédia : « Extension de l’hypertexte à des données multimédias, permettant d’inclure des liens entre des éléments textuels, visuels et sonores. »[/pullquote]

Écrire pour le web ou pour des poupées russes?

L’hypertexte recourt à une structure textuelle non linéaire proposée. Le lecteur effectue un certain nombre d’opérations qui lui permettent de se déplacer dans cette structure: il clique sur des zones activables (pointeurs, boutons, bannières, incitants à l’action, …) dans des blocs de texte, qui conduisent à d’autres blocs, zones, pages ou fenêtres comportant d’autres zones activables, et ainsi de suite. Un peu comme le principe des poupées russes.

Cette mécanique sollicite beaucoup d’attention et de concentration. C’est pour cela qu’il y a l’hypermédia. L’hypermédia enrichit l’hypertexte en ce qu’on ajoute des éléments visuels (images fixes ou animées) et sonores aux éléments textuels.

Écrire pour le web, c’est intégrer différents types de contenus

Attention: il ne s’agit pas de juxtaposer sur la même page des textes, des images et des sons, les uns « illustrant » les autres, mais bien de les intégrer dans un ensemble cohérent où chaque élément apporte sa signification quant à l’ensemble.

Écrire pour le web ou pour un écran?

Écrire pour le web consiste donc, à travers l’hypertexte et l’hypermédia à « maximiser la lisibilité et la perception des informations proposées dans un site Web, en tenant compte des contraintes d’espace et d’affichage qui y sont rattachées », dit le grand dictionnaire terminologique.

Depuis 2006 d’ailleurs, ce blog vous aide à maximiser la lisibilité (principes formels) et la perception de vos contenus Web (principes rédactionnels et éditoriaux). Dans le respect des contraintes fonctionnelles des dispositifs engagés.

Écrire pour le web ou pour des utilisateurs?

Je le dis et le répète souvent: on n’écrit pas pour le Web, on écrit pour des utilisateurs… Du coup, l’enjeu de l’écrit Web ne se réduit pas non plus, en soi, à la virtuosité technique, formelle ou de fond. C’est plutôt d’assurer la compréhension entre l’annonceur et ses publics – soit, de garantir au final, l’accessibilité immédiate, pour l’utilisateur, à l’information qu’il convoite.

Or, Internet est un outil de communication asynchrone. Il lui manque une dimension essentielle de la communication : l’interaction humaine en temps réel. L’enjeu de tout site Internet se situe donc au niveau du contenu. De la dimension interactive du contenu. Car c’est le contenu qui donne un sens, une utilité aux pages Web. Sans cette couche, n’importe quel site Internet ne serait qu’un corps inerte.

On le voit, la nature même de ces contenus digitaux (hypertexte et hypermédia) oblige à adopter une approche éditoriale particulière. C’est en cela que la rédaction Web est devenue une discipline stratégique à part entière. Qu’en dites-vous, ami(e)s rédacteurs et autres webcopys?

 


Commentaires

  1. Villemin dit :

    Rien à redire sur cette article de haut vol ! J’adhère à 200% Muriel… La rédaction, le contenu pour le web est comme une bonne bouteille de vin; on l’admire au premier coup d’œil, on tombe amoureux après la première gorgée et on revient pour s’enivrer de ses épices et de ses rondeurs ;-)…

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