Des besoins des utilisateurs 2 comportements

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Bien que le propos du billet précédent ne porte pas sur l’aspect de la langue dans la compréhension d’un contenu Web, Katsoura a posté un commentaire qui sonne un peu comme « prêcher le faux pour connaître le vrai ». En un sens, il a raison : j’eus pu/dû fournir une traduction française de cette citation Ecrire pour le Web, c’est écrire en boucle.

La question est donc : mes lecteurs sont-ils bilingues ? Je suis toujours partie du principe que oui. Que vous maîtrisez suffisamment l’anglais. Comme langue de travail, à tout le moins. Et que donc vous pouvez lire mes billets.

Mais c’est peut-être un a priori. Dû au fait qu’avec mes clients et collaborateurs, on communique généralement en anglais. Car c’est la langue véhiculaire utilisée en Belgique lorsque les intervenants ont diverses origines linguistiques.

Cela étant, j’ai déjà soulevé cette question de la langue, en fait. Lorsque je me demandais comment proposer une version anglaise de ce blog. Sans doute, sentais-je déjà que je n’allais pas pouvoir longtemps rester le c** entre deux chaises (cela non plus ça ne s’écrit pas dans un contenu Web*). Anne B. d’ailleurs avait tranché : « à chaque langue, sa culture. A chaque culture, son blog ». Et comme je l’ai déjà dit, je n’ai pas, pour l’instant, la disponibilité de publier deux blogs, l’un en français, l’autre en anglais.

En guise de réponse à Katsoura, voici donc la version française de ladite citation :

Quel que soit le point d’entrée utilisé, assurez-vous que votre contenu soit compréhensible à l’utilisateur. L’écriture Web n’est pas linéaire, elle est circulaire. Pour être sûr que votre public comprenne votre message, vous devez pensez à toutes les manières dont il va accéder à votre contenu, et interpréter et utiliser les informations que vous lui fournissez.

*Je suis toujours étonnée, parfois amusée de l’attention que portent certains lecteurs à la cohérence de notre propos, à nous les spécialistes de l’écriture Web. Même quand on écrit sur notre blog, faut qu’on respecte à la lettre les conseils qu’on prodigue à qui veut bien les lire et y croire. Ils n’ont pas tort, du reste. Et je pense (allez savoir pourquoi) à cette petite blague de la jument qui, voyant son jeune poulain s’ébaudir dans la prairie, lui dit d’un air presque sévère : « ne joue pas avec ta nourriture ».

Mais j’en profiterais bien pour en avoir le cœur net : alors…comprenez-vous l’anglais ?


Commentaires

  1. aimzon dit :

    hello
    juste pour dire que je suis désolée, je n’ai pas pu venir vendredi, boulot oblige…
    à une prochaine, peut-être !

  2. leGizz dit :

    Pour répondre à ta question, pour moi c’est oui je comprend l’english.

    Bonne continuation à ton blog que je lis régulièrement.

  3. Jon dit :

    Oui! anglais, néérlandais et même allemand.

    C’est pas encore aussi fort que nos amis luxembourgeois mais c’est pas mal 🙂

    Encore félicitation pour ce blog très bien écrit 😉

    Jon

  4. Ziala dit :

    « comprenez-vous l’anglais ? »
    oui et non, très peu en fait.
    Je le comprends à l’écrit, mais la lecture d’un texte en anglais m’est fastidieuse, donc j’évite autant que possible d’avoir à lire de l’anglais.
    Quant au parler… n’en parlons pas :-))

  5. Charles dit :

    C’est bien une remarque de Belge et de francophone, ça… Non, mais franchement: y a-t-il moyen de surfer sérieusement si on n’a pas une compréhension au moins passive de l’anglais? Pour mémoire, Le français représente actuellement 2% de la blogosphère.

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