Le growth hacking : nouvelle star du marché et après ?

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Le growth hacking n’en finit pas de faire de nouveaux adeptes obsédés par la croissance à tout prix… Bonne ou mauvaise pratique ?

Dernier né de l’inbound marketing, le growth hacking n’est pas à proprement parlé une nouvelle discipline, mais plutôt une nouvelle façon d’envisager les leviers de croissance des entreprises.

Le growth hacking : un focus sur les données

Comme son nom l’indique, le Graal du growth hacker : c’est la croissance. Son obsession sera donc l’analyse des données, encore et encore. Un pilotage data-driven. Et une excellente compréhension des motivations des utilisateurs pour optimiser le tunnel de conversion.

[pullquote]À première vue, le growth hacking est plutôt séduisant. Dernier né de l’inbound marketing, il est focus sur les leviers de croissance. Mais attention à l’effet de mode…[/pullquote]

À première vue, le growth hacking est plutôt séduisant. Il rassemble l’ensemble des métiers numériques pour mettre en place des stratégies d’acquisition, d’activation et de rétention. Quoi de plus efficace pour développer son business ? Et pourtant…

Le growth hacking : ne passons pas à côté de l’essentiel !

Dans son article consacré au sujet du growth hacking, François Grante met toutefois en garde contre l’effet de mode : particulièrement prisé par les entrepreneurs, le growth hacking a aussi tendance à passer à côté de l’essentiel en forçant les entreprises à grandir trop rapidement. En américain dans le texte, on parle de « premature scaling ».

L’essentiel, c’est quoi au démarrage d’une start-up ? Construire un bon produit répondant à des besoins et recruter ses premiers utilisateurs. Soit commencer par un segment réduit avec un engagement fort pour progressivement élargir sa cible plutôt que de risquer la déconvenue après un lancement marketing de type growth hacking sur un produit qui n’est pas adapté. C’est sur ce modèle que des entreprises comme Airbnb, Stripe ou encore Pinterest ont bâti leur e-reputation à leurs débuts : en accumulant un maximum de connaissances sur leur marché avant de passer à la vitesse supérieure.

Au final, si le growth hacking a tout pour séduire dans une perspective d’inbound marketing, il ne devrait pas être pratiqué à l’aveugle surtout dans une phase de lancement de produit.


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