Le micro-contenu

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Le micro-contenu est une information développé sous forme brève. Celui-ci permet-il le remplissage rapide d’un calendrier éditorial?

Dans mon article de la semaine dernière, je vous parlais des marronniers dans le calendrier éditorial. Je soulignais, à un moment, l’importance des différentes formes que le contenu peut prendre. Le micro-contenu en fait partie. Mais qu’est-ce que le micro-contenu, et comment aide-t-il le rédacteur web à remplir plus facilement son calendrier éditorial?

Un micro-contenu pour des informations précises

En terme quantitatif, un article « normal » fait 350-400 mots. Un micro-contenu peut faire de 100 à 150 mots. Mais comme partout, ce n’est pas tant la taille qui compte, mais l’information brassée à l’intérieur du contenu.

Si le micro-contenu est un « article » en tant que tel ( par exemple, cette page sur le blog déco de Félicie Aussi), chaque contenu aura son identité propre, sa propre information individuelle à expliquer.

D’autre part, si le micro-contenu vient s’adjoindre à une landing page ou à une overview page, par exemple, il pourra avoir son identité propre ou justement, proposer un complément de lecture par rapport aux informations données. [pullquote]Plus votre information est précise, plus facile sera l’écriture en micro-contenu.[/pullquote]

Le micro-contenu mis en forme : ne me parlez pas que du texte

Il est assez erroné de penser qu’un micro-contenu ne peut être que sous forme textuelle. Il y a plein de moyens d’expliquer une information sans le texte:

On reste alors ici dans la perception du micro-contenu comme « aide supplémentaire » à la lecture de l’ensemble.

Remplir « vite fait » son calendrier éditorial grâce au micro-contenu?

Soyons clair : le micro-contenu n’aide en aucun cas le rédacteur web ou le créatif à remplir un calendrier éditorial en bonne et due forme. La recherche d’idées est souvent longue et semée d’embûches, et c’est après avoir sélectionné tous les thèmes dont il voudra traiter que le rédacteur web pourra faire le distingo entre ce qu’il va traiter « en profondeur » et ce qu’il va traiter « en aération ».

Le rédacteur web fait le choix du travail, du temps qui lui est accordé pour écrire et surtout de l’appréciation du public. Il est toujours bon de varier les textes et les informations que l’on donne à l’internaute pour ne pas, à force, l’ennuyer.

Le micro-contenu est donnant-donnant : une fois le sujet trouvé, il est facile à écrire, et permet aussi au lecteur de ne pas voir vos informations s’essouffler.

Et vous, comment utilisez-vous vos micro-contenus?


Commentaires

  1. Merci Benoît pour cet article. Par contre, malheureusement, tu parles surtout de microcontenant et peu de microcontenu: repère ou chiffre du mois, citation, date clé, sondage, insolite, pour ou contre, … ce n’est là qu’un petit échantillon de la très vaste typologie de microcontenus qu’on trouve dans les médias traditionnels. D’ailleurs ces microcontenus d’appel comme on les appelle également sont généralement très soignés: 4e de couverture, B.O. d’un film, clip annonce d’une nouvelle série télé, … Ce format a le vent en poupe en cette ère où le lecteur consomme au format bite, snack, meal (lire à ce sujet l’article d’Isabelle: https://www.ecrirepourleweb.com/bite-snack-meal/)

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