Audit en référencement: quick wins pour démarrer

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Un état des lieux du référencement d’un site Web est essentiel avant d’entamer son optimisation. Voici quelques quick wins pour votre Audit SEO.

L’audit SEO vient en amont de tout projet Web. Il s’effectue en même temps que l’analyse de l’existant et le benchmark éditorial. Vous devez connaitre vos objectifs pour réaliser un audit SEO. Que souhaitez-vous faire avec votre site ? Voulez-vous vous visibiliser ? vendre ? amener du trafic ? convertir ? fidéliser ? converser ?

Ce sont ces objectifs qui vont donner une ligne de conduite à votre audit. Il n’y a pas de règle fixe, pas de marche à suivre établie.

À mettre dans votre boite à outils de référenceur

  • Outil d’analyse statistiques du site (Google analytics au mieux). Configurez-le ou demandez à quelqu’un d’expérimenté de le faire pour vous. C’est une précieuse source de renseignements pour le taux de visite, de rebond, de conversion, les pages les plus vues, les mots clés les plus utilisés, etc.
  • Crawler (Screaming Frog, par exemple), ce genre d’outils vous permet de voir en un clin-d’œil l’ensemble des balises Title, description, H1, H2, H3, les liens internes et externes, etc.
  • Analyseur de liens entrants (Majestic SEO, entre autres). Les résultats sont tout de même à prendre avec une certaine réserve. Comme le JDN l’expliquait en 2012, ce genre d’outils n’a pas la science infuse et les résultats varient d’une version à l’autre. Il est pourtant indispensable de savoir la quantité et la qualité de liens entrants, surtout avec notre ami Pingouin.
  • Outil de visibilité (SEMrush, par exemple). Il permet de voir votre présence sur les moteurs de recherche.
  • Votre objectivité, votre bon sens et une bonne dose d’anticipation.

L’audit technique

Avec votre outil de crawl, vous allez pouvoir jouer le rôle d’un Googlebot (robot / user-agent de Google) et passer au crible l’ensemble des pages du site à auditer.

Vous vérifierez rapidement les codes erreurs dans les statuts HTTP (200, 301, 400, 404, etc.). Cela permet de faire un premier état des lieu entre les pages saines et celles qui ne le sont pas.

Crawler le site vous offre une vue d’ensemble des différents niveaux de profondeur et donc, de l’arborescence complète. Vous analyserez la qualité des URLs, mais aussi le ratio entre les pages HTML, les feuilles de styles (CSS), les JPEG (images), le Javascript, etc.

Un petit détour par Search Console pour tester le fichier robots.txt, cela vous épargnera une lecture laborieuse (et risquée) de l’ensemble des directives et éventuelles restrictions. Profitez en pour vérifier le sitemap.xml et comparez-le avec les résultats de votre crawler.

Personnellement, je ne vais pas plus loin que cela. Mes compétences « techniques SEO » s’étoffent de jour en jour, mais je fais généralement appel à une équipe de développement pour vérifier les performances du site et tout se qui touche à l’hébergement.

L’audit technique est indispensable. Il permet de faire l’état des lieux du site, de détailler son squelette et de sonder la qualité de sa machinerie. À ne pas négliger donc !

L’analyse du contenu rédactionnel

Si vous avez utilisé Screaming Frog pour l’audit technique, vous aurez certainement repéré l’ensemble des balises Title, description et autres balises structurelles (H1, H2), qui sont dupliquées. Pensez également à vérifier le contenu correspondant aux balises dupliquées. S’il s’agit également d’un doublon… il faudra aviser : supprimer ou réécrire.

Ensuite, sélectionnez un échantillon d’une dizaine ou une quinzaine de pages « types » (une page article, une fiche produit / service, une landing page, etc.) et passez-les dans la moulinette de Ranks.nl. Cet outil ne vous dit rien ? Rendez-vous sur l’article qui vous explique comme utiliser Ranks.nl.

Avec le « Page analyzer », vous constaterez rapidement si les contenus ont été sur-optimisés (Keyword stuffing) ou sous-optimisés (Keyword missing). Comme Matt Cutts élude la question de la densité de mots clés idéale dans un texte, faites preuves de bon sens . Lisez le texte, la sur-optimisation se ressent très rapidement, c’est indigeste à la lecture.

Si, par contre, vous ne retrouvez pas les mots clés principaux dans les zones chaudes (Title, description, contenu et sous-titres)… Il y a un souci. C’est de la sous-optimisation, ou de la non-optimisation.

Pensez à vérifier la valeur ajoutée des contenus: Google veut offrir un contenu qualifié, pertinent et utile à ses internautes. Donc, plus question de rédiger dans le seul but d’être correctement référencé. On se retrousse les manches, on cherche l’utilité de son texte et l’optimise en même temps. Tout le monde sera content ! (Et en plus, c’est pérenne !)

Testez notre matrice des contenus pour des pages et articles web à forte valeur ajoutée!

La matrice des contenus d’Écrire pour le web

Un coup de sondes sur les statistiques s’impose !

Avant de faire le grand nettoyage, vous devez faire l’état des lieux des statistiques du site. Sans ça, vous ne pourrez pas clairement évaluer l’impact de votre optimisation.

Donc, rendez-vous sur Google Analytics ou autre outil d’analyse statistiques. Ce qui vous intéressa dans un premier temps, c’est la répartition du trafic entrant:

Analyser les statistiques pour votre audit SEO : répartition du trafic

 

Voici une capture d’écran des sources de trafic sur Ecrire pour le Web. Observez la part de trafic de recherche (SEO), accès direct (encodage de l’URL dans le navigateur) et de sites référents (liens qui proviennent d’autres site).

Vous vous en doutez, nous voulons que la part de trafic SEO soit la plus conséquente possible. Cela prouve que la grosse majorité de nos articles sont optimisés et donc, trouvés (et cliqués) dans la SERP.

Revenons à l’audit et donnons un ordre de grandeur : si la part de trafic de recherche est inférieure à 25 %, il va falloir vous armer de patience et mettre en place un travail de fond conséquent. Il y a du pain sur la planche!

N’oubliez pas de jeter un coup d’œil au trafic global. Observez le nombre de visites uniques par jour (et restez réaliste, évidemment), le nombre de pages vues, les pages d’atterrissage les plus populaires (elles doivent correspondre aux pages les plus importantes du site en termes de conversion), le taux de rebond (il doit être d’environ 40% sur un site corporate et 70% sur un blog), etc.

Si vous n’êtes pas à l’aise avec G.A., faites appel à un spécialiste qui traduira tout ça pour vous.

Evidemment, faites un détour pour voir les mots clés qui ramènent le plus de trafic, cela vous permettra de vérifier si le site est optimisé dans le « bon sens » ou pas, tout en vous montrant les requêtes des utilisateurs.

Quoi ? L’audit est déjà fini ?

Non, un audit couvre bien d’autres aspects : backlinks, visibilité sur les réseaux sociaux, etc. Mais mon article est déjà bien conséquent. Je vous propose, pour aller plus loin, de lire le dossier complet « Audit SEO » proposé par Noviseo.fr. Il est très exhaustif, détaillé et tout à fait accessible. Je pense que vous en serez satisfait !

Et vous, quelle est l’étape indispensable à votre audit SEO ?


Commentaires

  1. Nickko dit :

    Merci pour cet article.
    J’y retrouve mes débuts 🙂 et je suis sur qu’il permettra à beaucoup de démarrer dans de bonnes conditions.

  2. Un article parfait pour se faire les dents sur la visibilité de son site ou blog.
    Je partage avec avidité!

    1. Merci pour le partage, Tang.
      Belle semaine à vous!

  3. texmex dit :

    Moi qui en suis au début, je vous remercie pour cet article pratique et je m’en vais de ce pas chercher un crawler.

    1. Bonjour Texmex,

      merci pour votre commentaire, et bonne continuation dans ce beau domaine 😉

  4. Daniel Roch dit :

    Pour la partie technique, je conseille d’utiliser des outils comme Seeurank Falcon, Xenu ou IIS Seo Toolkit qui vont permettre de faire un crawl complet du site pour trouver toutes les problématiques existantes.

    1. Merci Daniel pour vos recommandations !
      Très belle journée à vous.

  5. antonin dit :

    une bonne base pour commencer mais comme tu le dis il y a d’autres choses à voir ! Par contre je ne connaissais pas Ranks.nl, je vais y jeter un coup d’œil, merci pour le partage.
    Petite question, pour Majestic, est il vraiment toujours d’actualité ? J’entend toujours parler de ahrefs que j’utilise, mais je n’ai jamais vus d’article montrant lequel était le « meilleur », ou les atouts de l’un par rapport à l’autre..

  6. Lisa dit :

    Majestic est bien mais je préfère ahrefs, plus complet et fiable de manière générale, j’ai de mon côté réalisé une page sur l’audit : http://www.net-referencement.net/audit-seo mais que je vais compléter grâce à cet article.

  7. Bonjour Lisa. J’ai un peu regardé ahrefs. Que préférez-vous par rapport à Majestic SEO? Merci

  8. abderrahim dit :

    Un tres bon article. Merci

  9. Un article concis mais qui a le mérite de reprendre un grand nombre de points importants à checker lors d’un audit technique SEO.
    Merci 😉

  10. Christophe dit :

    Super billet 🙂
    Perso j’utilise justement Screaming Frog avec l’association de Gephi pour le maillage interne, mais on peu aussi utiliser Gephi pour les backlinks pour le calcul du PageRank 🙂
    On pourra déterminer plusieurs types de données comme les ancres pointants sur chaque page, le PR de la page et le jus de l’ancre pour le lien.

  11. Muriel dit :

    Hello Christophe, on utilise Screaming Frog également, très performant, facile d’usage et pertinent. Merci pour le partage.

  12. Merci pour l’info, j’utilise Screaming Frog SEO Spider c’est très efficace.

  13. Un article parfait pour se faire les dents sur la visibilité de son site ou blog.
    Je partage avec avidité!

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