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Allez jeter un œil sur Worldometers, site web de statistiques mondiales en temps réel. Sous la rubrique Société et Médias, un seul chiffre n’augmente pas au rythme rapide des autres : le nombre d’internautes dans le monde.

En revanche, vous serez vraisemblablement incapables de suivre l’évolution du nombre de messages électroniques envoyés ou de recherches sur Google effectuées aujourd’hui. Seule la progression du nombre d’articles postés sur les blogs aujourd’hui suit presque la cadence normal du décours des secondes.

3 qualificatifs me sont venus en observant, bouche bée, ce compteur fou: surabondance, fulgurance, et sédimentation de l’information en ligne.

  • Plus de 169 millions d’adeptes d’UGC en 2008 ; ils seront 225,8 millions en 2010
  • 157,5 millions d’utilisateurs ont généré du contenu en 2008. Ils seront 211,1 en 2010.
  • Au mois de décembre 2007, plus de 10,1 milliards de vidéos ont été regardées en seulement un mois.
  • En décembre 2007 toujours, Technorati surveillait plus de 112 millions de blogs.

Surabondance

N’avez-vous pas l’impression parfois que vous ne pourrez plus jamais rattraper le flot d’informations, d’actualités et de courriers qui vous sont « nécessaires » pour fonctionner ou travailler?

Rapidité

Les dangers liés à la rapidité de publication de l’information en ligne sont réels. Or la vitesse et l’immédiateté se marient mal avec la correction, voire l’analyse.

Sédimentation

Malgré la mise à jour fulgurante et permanente de l’information en ligne, les contenus restent et se sédimentent. Les connaissances obsolètes ne sont pas supprimées.
En conclusion, nous paraphraserons cette phrase de Tim Jones, du Chicago Tribune : C’est le paradoxe de cet nouvelle ère de l’information: tant de contenus, qui demeurent visibles si peu de temps, … Cependant, rassurons-nous : il paraît que le Web nous rend intelligent !

Poursuivre votre lecture

Quel processus avez-vous mis en place pour garantir la correction et la qualité des contenus que vous produisez, utilisez et diffusez ?


Commentaires

  1. christophe dit :

    Bonsoir,
    très bon article, car même si ça fait moins de 3 ans que je bosse dans le web, cela fait déjà quelques mois que je me suis faite cette réflexion.

    Je pense que l’avènement fulgurant de Tweeter n’a fait qu’amplifier me concernant cette sensation de gavage, de stress dû à l’excès d’information.

    C’est LA raison pour laquelle je me suis refusé à utiliser Tweeter, pour continuer à jouir encore un peu d’une denrée qui se fait rare : le temps.

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