Néographe, adj.
Qui admet une orthographe nouvelle. Écrivain néographe.
Catégorie: Le mot du mois
Vaticiner, v.
Prophétiser avec emphase. Faire des prédictions, délirer sur l’avenir en se prenant au sérieux.
Raccoiser, v.
Apaiser, calmer. Raccoiser les humeurs et refroidir les esprits [Saint-Simon].
Harpigner, v.
Dérivé de harper. S’attaquer de la langue, de propos piquants.
Alacrité, n.f.
État de vigueur et de vitalité, souvent mêlé de bonne humeur et d’entrain.
Logomachie, n.f.
Dispute de mots lorsque chacun utilise des mots dans un sens différent de celui de l’autre, usage de termes creux.
Compendieux, adj.
Concis, qui s’exprime en peu de mots tout en n’omettant rien d’essentiel.
Munificence, n.f.
Disposition qui porte à faire de grandes libéralités. Grandeur dans la générosité.
Faconde, n.f.
Grande facilité de parole. Une faconde étourdissante, intarissable.
Éristique, adj.
Qui se rapporte à la controverse. S’emploie pour désigner un tempérament chicaneur et sophistique.
Escarpiner, v.
Courir avec légèreté. Dérivé d’escarpin.
Battologie, n.f.
Répétition inutile d’une même chose. Du grec ancien battología, de Battos Ier ancien roi de Libye, qui était bègue.
Labile, adj.
Qui est sujet à glisser, à tomber, à faire défaut.
Tournioler, v.
Prendre des détours en parlant.
Lénifier, v.
Du latin lenis (doux) et facere (faire). Au sens figuré, lénifier signifie apporter de l’apaisement, calmer l’esprit de quelqu’un.
Polymathie, n.f.
La polymathie est la connaissance approfondie d’un grand nombre de sujets différents, en particulier dans le domaine des arts et des sciences.
Galimatias, n.m.
Discours embrouillé et confus, qui semble dire quelque chose et ne dit rien.
Immarcescible, adj.
Qui ne peut se flétrir, incorruptible, au propre et au figuré. Un optimisme immarcescible.
Dystopie, n.f.
Au contraire de l’utopie, la dystopie relate une histoire ayant lieu dans une société imaginaire difficile ou impossible à vivre, pleine de défauts, et dont le modèle ne doit pas être imité.
Gabegie, n.f.
Fraude, ruse, tromperie. Désordre dans une administration, dans une entreprise, qui a pour cause des dépenses exagérées, et pour conséquences des pertes d’argent.
Capucinade, n.f.
Discours sans relief, ou acte de dévotion, qui semble non seulement ridicule mais également dépourvu de sincérité. Dérivé de capucin, le terme est attesté dès 1724 pour désigner une plate tirade moralisante.
Aposiopèse, n.f.
Figure de style qui consiste à suspendre le sens d’une phrase en laissant au lecteur le soin de la compléter. L’aposiopèse révèle une émotion ou une allusion se traduisant par une rupture immédiate du discours. L’aposiopèse est une ellipse proche de la réticence et de la suspension.
Licorne, n.f.
Entreprise en démarrage, spécialisée dans les nouvelles technologies, qui n’est pas cotée en bourse et dont la valeur est estimée à plus d’un milliard de dollars.
Le terme licorne permet de mettre en évidence la rareté ainsi que l’aspect mythique de telles entreprises.
Épanorthose, n.f.
Figure de style qui consiste à corriger une affirmation jugée trop faible en y ajoutant une expression plus frappante et énergique. Elle appartient à la classe des corrections ; proche de la palinodie. On emploie parfois le mot de rétroaction de manière synonymique.
Du grec epanorthosis (« redressement ») et de orthos (« droit »).
Ophélimité, n.f.
L’utilité qu’on peut attribuer à une chose, non dans l’abstrait mais au vu des actes de consommation de cette chose, à partir d’une logique qui repose sur l’opportunité, les représentations et les préférences des décideurs.
Sérendipité, n.f.
Fait de faire une découverte par hasard et par sagacité alors que l’on cherchait autre chose. La sérendipité, découverte par chance et sagacité de résultats pertinents que l’on ne cherchait pas, se rapporte au fait assez courant d’observer une donnée inattendue, aberrante et capitale (« stratégique ») qui donne l’occasion de développer une nouvelle théorie ou d’étendre une théorie existante. La découverte du cisplatine et de la pénicilline sont deux exemples classiques de sérendipité.