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On a tendance à croire (et j’en ai moi-même fait un prêche tout un temps) que l’écrit web (j’emprunte l’expression à Joël, et espère qu’elle entrera dans les mœurs) doit forcément être court. Parce que l’internaute lit plus lentement à l’écran (environ 25%). Pourtant, cette recette est loin d’être universelle.
 
En 2006, 60% des PME belges possédaient leur propre site Web ou page d’accueil, soit une progression de 14% en 1 an*. Mais, dans de nombreux cas, il s’agit, encore très souvent, de simples vitrines générant peu de trafic.

Tout projet Web nécessite de prendre en compte la fidélisation des utilisateurs. Et donc entre autres de tenir compte de la valeur ajoutée potentielle du contenu. Mais pas n’importe quel contenu.

Le contenu, un must de la fidélisation

Oui, un contenu informatif et de qualité peut contribuer à créer du trafic et à faire revenir vos utilisateurs. J’ai même lu qu’une étude de Forrester Research désignait le contenu en première place du classement des outils qui fidélisent les internautes.

La manière dont est rédigé et organisé le contenu d’un site détermine donc immanquablement son taux de conversion potentiel. Il ne suffit donc pas de réduire ses textes (pour autant qu’il existât auparavant un « contenu papier »), de faire un copier-coller de contenus glanés auprès du service des Ventes ou du Marketing.

L’écrit web : des contraintes aux libertés

Les webwriters exercent un métier créatif, complexe et spécialisé. Parmi leurs tâches, on citera, bien évidemment, la rédaction de contenus (site, intranet, extranet, blog professionnel, etc.) mais aussi la création d’une charte éditoriale, l’organisation de contenus participatifs, l’élaboration de plans de contenu voire de toute une stratégie éditoriale pour le projet web en question.

Des contenus nécessaires et adaptés à l’objectif du site

Les règles d’écriture web sont loin d’être figées, malgré ce que préconisent souvent les sources. L’objectif du site, le statut du commanditaire, les types de cibles, etc. déterminent ses contenus.

Oui, vous avez bien lu : le terme contenu est au pluriel: texte, vidéo, images animées, podcast, actualités, blog, calendrier des événements, … C’est tout une stratégie de communication online que le webwriter doit contribuer à développer pour le projet.

Mort aux poncifs…

Pour conclure, je citerai l’excellent Ergologique, qui met à mal cette recette aveugle de l’écrit web court:

« 1) elle suppose qu’il y a toujours un texte de départ à couper (ce qui est faux) ;
2) elle semble universelle, ce qui implique que tous les contextes de communication, dans un même site ou d’un site à l’autre, sont semblables (encore faux) ;
3) elle suppose que c’est la longueur du texte qui est le facteur le plus important à contrôler pour réduire le temps de lecture (pas toujours vrai). »


Commentaires

  1. thewind04 dit :

    Il est certain que la longueur ne fait pas tout. La structure du texte est sans doute plus importante. Des paragraphes distincts, des titres de section, des idées mise en valeur (graisse ou couleur) font que l’œil s’arrête et qu’on rentre dans la lecture. Quitte à recommencer la lecture un paragraphe plus haut, si l’article est bon ! Le lecteur passe toujours en diagonale, il faut juste le capter au passage 😉

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