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La plupart des internautes visitent vos pages dans un but précis. Ce sont des lecteurs actifs. Votre contenu doit leur procurer une valeur ajoutée. Et comme toute information vouée à être publiée sur la Toile possède une origine en amont (brochure, communication interne, démonstration, étude, etc.), sa version en ligne doit forcément apporter quelque chose en plus que l’info originale. 

Mais ce n’est pas tout : le Web est aussi un outil, un ensemble de fonctionnalités. Vous devez, même si votre cœur de métier est la rédaction ou l’édition, tirer profit de cette dimension technique et l’intégrer dans votre contenu. Vous devez concevoir des contenus utiles et utilisables pour les cibles. C’est-à-dire?

Créez des contenus utiles

  1. Concevez vos textes en mode hypertexte – L’hypertexte est un des fondements et une des premières richesses du média Web. Il pallie à la déterritorialisation et la dématérialisation du contenu, et à la non linéarité de la lecture en ligne.
  2. Misez sur l’interactivité – Ajouter de l’interactivité à un contenu signfie que vous permettez au lecteur de se l’approprier.
  3. Variez les formats de lecture – En diversifiant les niveaux de lecture, vous invitez l’internaute à percevoir plus rapidement et plus aisément le propos de la page-écran.
  4. Variez les niveaux d’écriture – Une variation du fond éditorial vous aide à toucher toutes vos audiences, plus ou moins familières avec le référentiel lexical propre à l’annonceur.
  5. Visez une action par page Web – Tout contenu doit être utile. En d’autres termes, toute page Web a un but. Associez une promesse unique pour chaque page que vous créez.
  6. Exploitez votre créativité – Travaillez votre originalité dans votre ligne éditoriale, dans les formats que vous choisissez, dans la palette d’aides à la lecture que vous allez créer. Pour le reste, appliquez les standards et conventions.

Variété des formats, multiplicité des contraintes

Au fil du temps, on voit apparaître des formats et des formes de plus en plus variés sur le Web. Aux premières heures d’Internet, les annonceurs s’inspiraient des formats pratiqués dans d’autres médias de l’écrit (dont la presse écrite et l’édition). Les sites à mission d’information, par exemple, ont repris les formats « brèves » et « actualités », mais aussi les articles de fond, les dossiers, les encadrés et chandelles, les interviews et témoignages, voire même un « courrier des lecteurs » et des commentaires ou forums, des études et livres blancs, un agenda et des ressources, etc.

De nouveaux modèles sont peu à peu apparus, étroitement liés aux possibilités techniques toujours plus puissantes du média Internet : interfaces riches (Rich Internet Applications), bases de données relationnelles, indexation des contenus, interopérabilité des dispositifs, intégration du multimédia (son, vidéo, image), etc.

Si certains de ces contenus ne font pas partie de la production éditoriale proprement dite, les responsables éditoriaux doivent néanmoins en connaître les spécificités et les atouts pour produire des solutions d’information digitale innovantes et globales.

Il n’existe pas de modèle

Il n’existe pas un modèle d’écriture pour le Web. Certaines pratiques et standards commencent cependant à se développer. Surtout dans les outils que l’édimestre utilise pour créer, entretenir, mesurer et améliorer ses contenus. Mais ce ne sont que des outils. La seule recette susceptible de produire un contenu exemplaire consiste à produire la bonne information, au bon endroit, de la bonne façon, au bon moment, où :

  • la bonne information signifie un message, un contenu, un service pertinent conçu pour un ou plusieurs groupes cibles, et qui peuvent réagir à cette information ;
  • au bon endroit veut dire que la communication doit pallier à la désorientation et la non linéarité du mode de lecture pour que les « primo-arrivants » (ou premiers visiteurs) saisissent rapidement le contexte et l’objectif de l’interface, accèdent tout aussi facilement aux informations requises et puissent, par la suite, aisément se rappeler et reproduire cette expérience.
  • de la bonne façon suppose que le rédacteur adapte son écriture et sa communication aux comportements des groupes cibles ; qu’il utilise les bons mots pour que ces groupes cibles accèdent à l’information et comprennent son sens et son utilité ;
  • au bon moment signifie que l’information est actuelle et rafraîchie régulièrement, confirmant qu’il y a véritable communication utile, interactive et pas simple relation phatique.

Que représente un contenu utile pour vous? Comment vous assurez-vous de produire un contenu qui aura une valeur d’usage pour les publics visés ? Votre avis m’intéresse.

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Commentaires

  1. Greg dit :

    Merci pour les conseils, j’ai aussi l’impression qu’il faut se trouver une « niche » sur le web, une niche de sujets prometteurs.

  2. Hello Greg. Ce qui est sûr c’est que plus le contenu est qualifié et repose sur un vocabulaire contrôlé spécifique, traitant donc d’une matière restreinte, plus le positionnement sera susceptible d’être soutenu.

  3. lewebutile dit :

    Si vous souhaitez améliorer votre productivité et créer plus rapidement des contenus utiles, le site http://www.lewebutile.fr/ vous fait découvrir un outil par jour !

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