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De quoi est constitué le contenu du Web. Autrement dit, comment communique-t-on sur la Toile ? Internet est fait d’une multitude de services d’informations liés à une grande diversité de protocoles techniques de communication. Ces différents protocoles et dispositifs imposent une variété d’usages spécifiques de la communication digitale, où l’on publie des contenus de nature différente. Quels sont ces contenus ?

Pour déterminer ma stratégie de communication en ligne, il me faut, à tout le moins, maîtriser la typologie des informations que ces médias proposent. En d’autres mots, je dois pouvoir identifier et distinguer les types d’information que je peux donner à mes publics et adapter ces types à leurs besoins, comportements et tendances.

C’est même devenu le cheval de bataille des experts en marketing de contenu et autres spécialistes des marques-médias (thème que j’ai récemment abordé sur mon autre blog « Tous Médias », notamment ici et ici).

Le forum, par exemple, est un espace de discussion réglés par des chartes qui encadrent la communication entre les usagers. Le blog, quant à lui, a une ligne éditoriale plus personnalisée, présentant de courts articles dans un ordre chronologique. Bref, chaque format éditorial en ligne a ses particularités, ses usages et ses atouts.

4 types de contenus Web

On peut classer la variété des informations qui circulent sur Internet en 4 grandes familles de contenus :

  1. Les actualités et événements
  2. Les informations – connaissances
  3. Les contenus ludiques
  4. Les contenus-services

Tentons de cerner brièvement chacun de ces types de contenus.

Les informations de type actualités et événements

Informations générales, journaux en ligne et autres sites de presse, il s’agit de contenus thématiques spécialisés dans un ou plusieurs thèmes. Appliqué au site Web de l’entreprise ou de l’institution, ce format correspond aux pages Actualités qui sont, nécessairement, mises à jour de manière régulière.

Les informations de type connaissance, expertise

Ce sont les contenus mis à disposition sur des sites spécialisés, sous la forme de dossiers, livres blancs, fiches, bases de données, newsletters, etc.

Ces contenus peuvent être libres d’accès ou non (auquel cas ils nécessitent un code d’accès associé ou non à un paiement préalable). Plus les connaissances se spécialisent dans tous les domaines, plus ces contenus sont appréciés et recherchés.

Ce format de contenu permet de communiquer un savoir, une construction. Ce ne sont pas des données brutes qui sont publiées ici, mais de l’information qualifiée, passée au filtre d’une expertise, d’un certain rapport au monde, au travail, à l’activité professionnelle ou pas.

Les contenus à caractère ludique

Il s’agit ici de communiquer un message dont le sens s’acquiert par une attitude ludique. Ce n’est pas nécessairement le message qui est ludique, mais l’approche proposée pour le décoder. En général, ces contenus ludiques sont proposés sous formes de contenus multimédias ou d’interfaces dynamiques – appelées interfaces riches par opposition aux interfaces statiques (pauvres) – c’est-à-dire les pages Web composées de texte et d’images statiques.

Pour que ce mode de communication soit vécu par les utilisateurs de manière ludique, les utilisateurs doivent être séduits par la perspective d’un enjeu. Ils doivent pouvoir s’impliquer librement dans la communication, et en retirer un bénéfice.

Les contenus de type service

Ce sont, le plus souvent, des applications : formulaires d’enregistrement, comparateurs de prix, modules de réservation, … Ces applications valorisent des bases de données qui, avant l’essor d’Internet, étaient réservées à des spécialistes. Aujourd’hui, tous les contenus de type services fonctionnent grâce à elles : catalogues de produits, organigrammes, annuaires, fichiers d’erreur, … Parfois très pointues et segmentées, ces sources d’information dynamiques procurent une communication orientée résultat. L’utilisateur s’approprie la consultation de la base de données en choisissant parmi une variété de clés d’entrée et de critères, qui correspondent à ses besoins.

L’utilisateur contrôle l’âge de l’information

Cette typologie montre certes que les besoins en information sont de nature diverse (quatre, en faisant simple). Mais elle ne souligne pas, en tant que telle, la variété de formats que revêtent ces types de contenus depuis l’avènement d’Internet. Or, si le champ de l’information s’étend sans cesse davantage, les formes aussi sont, l’une après l’autre, nouvelles, intégrées, spécialisées, segmentées, sophistiquées.

De sorte qu’aujourd’hui, l’utilisateur peut non seulement choisir son information, mais aussi la construire. Il peut automatiser, organiser, systématiser, agréger, créer à sa manière de l’information. C’est le cas, notamment, des informations de type service, mais cela s’applique également aux autres types. Le fil RSS, par exemple, permet aux utilisateurs de s’abonner aux mises à jour de la rubrique Actualités de mon site Web. Et de les consulter sur son Smartphone, dans son client de messagerie ou sur un agrégateur en ligne. A la surabondance de l’information, s’est adjointe son ubiquité.

Notre prochain article traitera de ces aspects de surabondance et d’ubiquité de l’information.


Commentaires

  1. Etienne Denis dit :

    Intéressant. En comparaison à la à la typologie que j’ai écrite ( http://blogue.90degres.ca/quatre-categories-de-contenu-a-ne-pas-confondre ), je regroupe l’information et le divertissement. Peut-être parce que je suis un ancien journaliste? Si on veut se limiter à quatre catégories, ça me permet d’ajouter le « relationnel », i.e. le contenu qu’on s’échange pour établir et développer les relations. A une époque où une partie de l’attention des gens migre des mass médias vers les médias sociaux, nous réalisons l’importance de ce genre de contenu.

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