Délivrabilité e-mail : 10 façons de ne pas finir dans les spams
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Vous attendez plus de vos campagnes d’e-mail marketing ? Encore faut-il ne pas ruiner vos efforts avec une mauvaise délivrabilité e-mail. Découvrez 10 façons de ne pas finir dans les spams ni de devenir indésirable pour vos cibles.
S’il y a bien un problème auquel font face tous les spécialistes de l’e-mail marketing, c’est la question de la délivrabilité e-mail. Selon le denier rapport de Return Path sur la rentabilité des campagnes par courriel : 20 % des e-mails promotionnels ou commerciaux seraient considérés comme du spam par les services de messagerie des usagers. Résultat : des efforts qui tombent à l’eau, et des messages qui n’atteignent pas leurs cibles. Vous ne voulez pas faire partie du lot des annonceurs malchanceux ? En 10 points, quelques pistes pour ne pas finir dans le courrier indésirable de votre audience.
Les 10 commandements de la délivrabilité e-mail
- Demander la permission : c’est la première règle d’or pour vous assurer une bonne délivrabilité e-mail. Non seulement acquérir des adresses e-mail sans l’accord éclairé de l’utilisateur est contraire à l’éthique, illégal, mais c’est aussi tout bonnement inefficace.
- Décliner son identité : toutes les informations relatives à l’expédition de votre message comptent, à savoir le nom, l’adresse de réponse et les données de routage comme le nom de domaine utilisé. N’induisez pas vos destinataires en erreur, et veillez à décliner votre identité de manière transparente et digne de confiance.
- Préciser une adresse physique : l’e-mail doit impérativement contenir une adresse physique valide, pour assurer un certain degré de traçabilité et consolider votre légitimité d’expéditeur.
- Éviter les mots déclencheurs de spams : dans une stratégie e-mail, même à but commercial, faites un usage modéré des messages trop racoleurs, sous peine de vous faire remarquer des filtres anti-spams. « Vous avez gagné… », « Doublez votre revenu »… sont l’assurance de finir dans le courrier indésirable de vos cibles.
- Éditorialiser la ligne d’objet : le titre d’un e-mail fait tout, ou presque. Pour une bonne délivrabilité, ou oublie tout de suite ce qui énerve les utilisateurs : l’abus de majuscules, les points exclamation à tout-va, les formules trop insistantes ou le fausses promesses.
- Bannir les pièces jointes : mieux, fuyez-les comme la peste ! Les pièces jointes font peur, car elles peuvent introduire hacks et virus en tous genres. Elles peut aussi ralentir considérablement le chargement de l’e-mail. Communiquez l’information essentielle dans le texte de l’e-mail et renvoyez vers une landing page pour finaliser la conversion.
- Équilibrer le ratio image/texte : la création de contenu visuel est certes un incontournable de votre stratégie de présence marque, mais attention au surdosage. Les spammeurs ayant pris pour habitude d’incruster leur contenu douteux dans des visuels pour contourner les filtres, ceux-ci se méfient des structures d’e-mail avec de grandes images et peu de de texte.
- Offrir la possibilité de se désinscrire : cela ne sert à rien d’essayer de cacher le lien de désinscription, cela n’augmentera pas vos statistiques d’engagement, bien au contraire ! L’utilisateur frustré préfèrera vous signaler comme spam plutôt que de perdre son temps à essayer de se désabonner.
- Maintenir à jour sa liste de destinataires : les adresses inactives ou obsolètes plombent le taux de votre délivrabilité e-mail. Les filtres anti-spam pénalisent d’ailleurs souvent votre domaine si vos campagnes génèrent trop d’erreurs. Nettoyez régulièrement votre liste de contacts et supprimés les contacts endormis depuis trop longtemps malgré vos campagnes de relance.
- Faire la chasse aux fautes d’orthographe : que vous le croyez ou non, écrire sans faute aide votre délivrabilité e-mail ! Les erreurs de grammaire et d’orthographe sont un des signes caractéristiques de la plupart des e-mails d’hameçonnage. Ne laissez pas planer le doute, ni auprès des filtres anti-spam, ni auprès de vos destinataires !
Vous avez d’autres conseils pour une meilleure délivrabilité ? Partagez-les ! Et pour aller plus loin côté KPI, direction notre article consacré au taux d’attention dans les campagnes e-mail.