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Les nouvelles technologies ont beaucoup évolué et offrent désormais des possibilités d’affichage de documents très évoluées intégrant : le flou, la transparence, la spatialisation, le rendu à plusieurs niveaux de détail ou encore l’orientation tridimensionnelle. Ces nouvelles technologies autorisent des accès et des parcours nouveaux par rapport aux documents textuels.

Le laboratoire LIMSI-CNRS (Laboratoire d’Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l’Ingénieur) s’est penché sur l’analyse cognitive des nouvelles lectures possibles pour les documents électroniques, mettant plus particulièrement en évidence le dynamisme et les différents niveaux de détail. Nous nous proposons de rendre compte de l’étude et de ses résultats en trois parties :

  1. Nouvelles lectures
  2. Titre et hiérarchie
  3. Lien entre interface et compréhension

Lien entre interface et compréhension

La compréhension d’un document électronique est étroitement liée à la qualité de l’interface visuelle et aux modes de présentation de l’information. La manière la plus simple de tester cela est de construire trois interfaces pour un même texte :

  • interface simple
  • interface plane
  • interface 3D

Ces trois interfaces ont en commun une page centrale de même dimension, mais seules les interfaces plane et 3D possède des pages contextuelles latérales (gauche et droite).

Tous les tests utilisateurs sont unanimes : pour un niveau de compréhension équivalent, le nombre moyen de pages lues est moins important pour l’interface 3D que pour les interfaces plane et simple.

 

En fait, c’est justement la présence des pages contextuelles qui facilite la compréhension : le lecteur peut aisément lier ce qu’il lit avec du texte déjà lu ou du texte prévu. Il contextualise le paragraphe courant dans l’ensemble du document et hiérarchise ainsi l’information traitée en l’intégrant au contexte global.

Sommaire

  1. Nouvelles lectures
  2. Titre et hiérarchie
  3. Lien entre interface et compréhension

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Commentaires

  1. Cédric dit :

    J’avoue que je ne comprend pas bien si l’interface 3D est meilleure ou moins bonne : en relisant le texte le sens me semble pouvoir être l’un ou l’autre.

  2. Xavier dit :

    Très intéressante observation, mais si on a envie d’en savoir plus, est-ce que vous auriez le lien vers l’article en pdf ou autre ? Le site IMSI est assez… brumeux.

  3. ateliersvh dit :

    Où trouver l’outil pour produire du 3D
    Je suis très convaincu par l’utilité des pages contextuelles. On obtient cela de façon simple avec Calameo

  4. @ Cedric : Le nombre moyen de pages lues est moins élevé pour l’interface 3D.

    En d’autres mots, le lecteur doit parcourir moins de pages pour une même rétention de l’information.

    Ce qui suggère que la mise en contexte des informations lues par une visualisation textuelle en 3D peut aider à l’intégration des informations au cours de la progression dans le document.

    Il va de soi que la visualisation dynamique de textes ne prend vraiment son sens que si l’on a affaire à des documents de grande taille et que le rapport entre la partie visible d’un document et sa longueur totale est important.

  5. @ Xavier : si vous voulez le doc, je viens de l’ajouter à l’article.

  6. @ ateliersvh : j’ai reproduit la maquette sous Photoshop. Mais la question est intéressante ; je vais faire une recherche également.

  7. Pharynx dit :

    Somehow i missed the point. Probably lost in translation 🙂 Anyway … nice blog to visit.

    cheers, Pharynx!!

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