Formulaire d'enquête: comment le faire foirer?

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Le formulaire d’enquête influence beaucoup la qualité et la pertinence des résultats. Quelques rappels pratiques pour des sondages réussis. 

Concevoir un formulaire nécessite une préparation minutieuse. Avec des règles de composition stricte. Nous avons déjà évoqué l’art du sondage. Revenons sur quelques fondamentaux à prendre en compte.

Les fondamentaux d’un formulaire d’enquête

Il y a des fondamentaux dans la conception d’un formulaire d’enquête qui, s’ils ne sont pas respectés, font tout foirer: le taux de participation, le taux de complétion et… la qualité et la pertinence des réponses. Voici une sorte de liste rapide des principaux éléments qui peuvent saboter un formulaire d’enquête. Certes, il s’agit d’une trame généraliste. Chaque enquête reste unique et doit être personnalisée selon l’objectif visé.

Ne pas connaître les destinataires de l’enquête

On rédige un formulaire d’enquête en pensant aux sondés. Il faut toujours adapter son écriture au panel des interviewés. Pour cela, déterminer la cible est un impératif. Définir un persona (âge, profil, profession, mode de vie…) permet de définir une stratégie de positionnement. Les termes utilisés doivent être simples, courts, fluides et sans ambigüité. Les termes trop techniques, les concepts complexes risquent de démotiver les personnes interrogées. Évitons aussi, donc les négations doubles.

Ne pas maîtriser la typologie des questions

Il existe différents type de questions dans un formulaire d’enquête. Ouverte, fermée, … ce sont les types les plus connus. Une question fermée permet uniquement des réponses négatives ou positives (oui/non, vrai/faux). Une question ouverte en revanche permet une rédaction libre. Les réponses sont alors plus intéressantes mais plus difficiles à exploiter. Utilisons également des questionnaires à cases multiples, avec plusieurs choix de réponses.

La précision est également une qualité à privilégier. Une question ne doit pas être évasive. Cela permet qu’il n’y ait pas de confusion ou de réponses au hasard. Par exemple des questions telles que « Où faut-il insérer les mots-clés dans un texte SEO ? « Où place-t-on le call to action ? » ne sont pas assez précises. La réponse dépend de la charte éditoriale, du type de texte, de l’objectif, du thème…

Poser plusieurs questions à la fois

Un formulaire d’enquête repose sur des questions uniques. Le « et » est à bannir, absolument. Cette conjonction de coordination suggère qu’il y a deux questions dans une. Dans ce cas, il est difficile d’avoir une réponse claire pour chacune des idées présentées. Mieux vaut formuler deux questions distinctes.

Par exemple : Connaissez-vous le « mobile first » et savez-vous l’adapter à un site ? Cette double question est à éviter, bien sûr. Fragmentez plutôt la question en deux : Connaissez-vous le mobile first ? Et ensuite : Savez-vous adapter un site au mobile first ? Les réponses peuvent différer selon la question posée.

Ne pas orienter les réponses

Influencer une réponse n’a aucun intérêt dans un sondage. Il faut garder vigilance pour ne pas intégrer des termes positifs ou négatifs. De même, les réponses proposées comportent la possibilité d’exprimer toutes les opinions. Une formule du type « autres » est très intéressante dans un questionnaire à choix. Cela permet d’éviter des réponses données par défaut.

Éviter les questions hypothétiques

Les questions hypothétiques reposent sur des conditions. E des « si, des supputations, des postulats ou des suppositions ». Ces questions mettent l’interviewé dans une situation de réflexion personnelle. Les réponses demandent parfois une concertation avec une équipe.

Vous le voyez, rédiger un sondage exige rigueur et structure. C’est la condition essentielle pour assurer la qualité et la pertinence des réponses. Et vous, quels sont vos conseils ?


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