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Vos titres valent de l’or …

La série continue; nous en sommes au cinquième péché. Un péché qui peut avoir des conséquences catastrophiques. Et qui est pourtant l’un des plus répandus sur le Web. J’ai nommé l’art de faire de mauvais titres.

Certes l’exercice est périlleux. Comment, en moins de dix mots, parvenir à annoncer toute la substance du contenu proposé ? Moins de dix mots, vous avez bien lu. Julian Lewis Watkins, dans un ouvrage qui date mais ne manque pas d’intérêt encore à ce jour, révèle que 95% des titres les plus efficaces aux premiers jours de la presse magazine ne dépassaient pas huit mots. C’est dire si, sur le Web, où la lecture est plus lente et plus superficielle, la règle est également de mise. C’est d’ailleurs le chiffre que préconise McGovern, comme vous le verrez plus bas.

En ce qui concerne le fond (le style) de vos titres, il n’y a pas de règle absolue, bien évidemment. On entend souvent dire qu’il faut titiller la curiosité du lecteur. Mais ce qui fonctionne dans la presse écrite ou sur une enveloppe promotionnelle ne marche pas sur le Web, où l’utilisateur fonctionne à l’économie.

En tous les cas, McGovern est intraitable sur la question des titres… En témoigne le cinquième péché capital qu’il dénonce dans le contenu Web .

« Si vous ne savez pas rédiger de bons titres, faites appel à quelqu’un qui en est capable. Les titres sont le seul et unique élément capital du contenu que vous allez écrire sur le Web. Ils doivent être courts (pas plus de huit mots). Et ils doivent être clairs et descriptifs. Inutile d’étaler votre intelligence. Vos titres doivent comporter les principaux mots-clés de votre contenu. »

Plus d’infos

Deadly sin number 5: I’m not very good at writing headings
If you’re not good at writing headings, you better find someone who is. Headings are the single most important piece of content you will write on the Web. Keep them short (no more than eight words). Keep them clear and descriptive. Avoid being clever. Your headings should contain the most important keywords for your content.


Commentaires

  1. Cédric dit :

    A lire également, un excellent article de Steve Lohr, journaliste au New York Times, intitulé « This Boring Headline Is Written for Google » (sept mots, au fait !) : http://www.nytimes.com/2006/04/09/weekinreview/09lohr.html?ex=1302235200&en=86fd20f27aa1d645&ei=5090
    Un point clair et complet sur le défi que représente pour les journaux en ligne la rédaction de titres « indexables » par Google… et des solutions plus ou moins ingénieuses mises en oeuvre.

  2. Mais donc, Muriel, les journax se vendent crace aux titres.
    La pub, elle aussi se fait remaruqer par les headlines.
    Pourquoi donc le web, qui est lui aussi comunication devrait-il etre different?

    Alex

  3. @ Alex : Ce n’est pas ce que j’ai dit Alex. Au contraire. J’ai souligné que sur Internet également, et plus encore même, les « titres font le contenu ». Et que comme dans la presse magazine, où les meilleurs titres ne dépassent pas 8 mots, les titres sur le Web ne devraient pas dépasser une petite dizaine de mots. Mais, comme je le dis souvent, ceci n’est pas non plus une règle absolue. J’en parlerai plus tard.

    @ Cédric : excellent article en effet. Il suffit de voir la une en ligne du NYT pour constater qu’ils y connaissent un brin en titres courts et bons.

  4. Baptiste dit :

    C’est pour ça que tu fais plusieurs titres toi!

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