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Petit clin d’œil à Sébastien Billard, qui me dédicace un charmant billet sur le Chaperon Rouge. Sisi, le Chaperon Rouge en chair et en os (c’est le cas de le dire ;-).

La prolifération des articles de type  « dépêches » sur le Web, présentées sous forme de liste sur la page, mentionnant le titres des articles et un chapô ont remis au goût du jour l’art de la manchette (ou accroche) et du titre.

Micro et macros contenus

Le titre et l’accroche titillent la curiosité du lecteur, qui sera plus susceptible de cliquer sur le lien pour atteindre l’article en question et de poursuivre sa lecture jusqu’au bout. Les titres, sous-titres et accroches jouent, en effet, un rôle extrêmement important. Ce sont des « micro-contenus », qui se doivent d’être clairs et pertinent. Clarté et concision sont d’autant plus nécessaires que les titres et accroches se présentent souvent sans contexte.
Jacob Nielsen, spécialiste en tests et ergonomie d’utilisation de sites, estime que la longueur idéale d’un microcontenu se situe entre 40 et 60 caractères; s’il ne transmet pas fidèlement ce que contient l’article, le lecteur ou destinataire risque de se sentir floué. Qui plus est, Nielsen étend ce principe de clarté des titres à toute liste de contenus : titres des messages qui se retrouvent dans nos boîte aux lettres électroniques, titres de pages dans les résultats de moteurs de recherche et donc des signets, aide de navigation, etc.

L’introduction joue aussi, un rôle important : en quelques phrases, elle doit donner un avant-goût du contenu qui suit. Il faut aussi qu’elle soit rédigée de manière attrayante, pour que le lecteur ait envie de poursuivre sa lecture.

L’internaute surfe, mais n’a pas le pied marin

Ce n’est pas parce que vos utilisateurs naviguent sur votre site qu’il faut les mener en bateau : dès que le lecteur commence à lire un de vos textes, il doit savoir si les informations qu’il contient répondent à sa demande.  Sur le net, l’introduction d’un article ressemble davantage à une conclusion. En fait, pour écrire votre texte de l’introduction, il convient que vous procédiez de la même manière que pour le titre – analyser le contenu et identifier les mots-clés.

Vous écrirez donc l’introduction après avoir rédigé votre article. Vous visualiserez et maîtriserez mieux la structure de votre article, et pourrez mieux en dégager les idées principales.

L’introduction est une promesse : vous y annoncez au lecteur ce qui va suivre. C’est à ce stade qu’il décide bien souvent de prendre ou non la peine de poursuivre sa lecture. L’introduction reprend les données qui, quoi, quand, pourquoi, comment car ce sont les mots-clés de votre article. Elle les précise pour que le lecteur sache s’il peut poursuivre sa lecture et s’il trouvera les informations qu’il veut. Ou, inversement, pour qu’il comprenne que le texte en question n’offre pas ce qu’il recherche.

Le corps du texte : macro-contenu

La partie n’est pas gagnée ! Ne croyez-pas que votre lecteur restera passivement accroché à votre hameçon. Il se peut fort qu’il se contente de lire le titre et l’accroche sur la page d’accueil, de cliquer sur le lien vers l’article, de lire l’introduction puis de s’en aller. Or ce n’est pas nécessairement la longueur du texte qui décourage le lecteur mais sa présentation…

Structurer l’information vaut pour les micro-contenus et les macro-contenus comme l’illustrent les schémas ci-dessous:

Les macro-contenus (page de détail)

 

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Commentaires

  1. Intéressant! Micro-contenu… macro-contenu… Un autre point que je note d’approfondir dans mes prochaines lectures et rédactions de billets!

    Merci:)

  2. Muriel Vandermeulen dit :

    @ Aurélie. Merci Aurélie pour ton commentaire. Oui, je pense de plus en plus, vu l’évolution des micro-formats électroniques, que la distinction est pertinente et critique même dans la stratégie éditoriale en ligne et cross-média.

    Au plaisir de te lire !
    PS : suite à ton billet sur le Web Stencil Kit, je m’en suis procuré un. C’est un gadget amusant surtout. Forcément, il y manque de précieux outils. Rien de tel qu’Omnigraffle pour avoir une panoplie complète et évolutive. Mais c’est un joli gadget. Et un beau cadeau à offrir à nos pairs.

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